Je suis fier
Revue N°74 - Novembre 2021
Je rentre tout juste de Marseille, un rassemblement de la famille ignatienne, des chrétiens inspirés par saint Ignace de Loyola. Nous étions plus de sept mille paraît-il pendant ce week-end de Toussaint...
Je rentre tout juste de Marseille, un rassemblement de la famille ignatienne, des chrétiens inspirés par saint Ignace de Loyola. Nous étions plus de sept mille paraît-il pendant ce week-end de Toussaint...
« Je suis née dans une famille peu pratiquante, j’ai découvert le Christ grâce à l’aumônerie étudiante, où j’ai rencontré Paul, avec qui j’ai été très heureuse jusqu’à sa maladie et sa mort, il y a cinq ans. Je vis aujourd’hui avec mon fils Jules, six ans. Depuis deux ans, je vois régulièrement Guy, un célibataire de trente-cinq ans, qui m’aide à vivre ma solitude. J’ai accepté de le recevoir chez moi…
« Mariée avec Bernard, nous avons un fils de 3 ans. J’ai déjà fait plusieurs retraites ignatiennes. En septembre, j’ai dû quitter à regret Valence pour suivre Bernard à Meudon où je suis heureuse mais insatisfaite de mon inactivité. Aussi, j’hésite à reprendre une formation d’infirmière pour trouver un poste près de chez moi. Je suis nostalgique de mon ancien emploi d’aide-soignante, peu rémunéré mais dans un cadre chaleureux qui m’a soutenu.
Devenu juré d'assises, Claude assiste à un procès et découvre Jésus derrière l'accusé, la victime, le policier, l'avocat...
… en apprenant une nouvelle bouleversante
… en lisant l’exhortation apostolique du pape
Dans quelques jours, je dois déposer une déclaration administrative par internet. Or, une page refuse la validation et malgré de multiples appels et courriels au service technique, je tourne en boucle, sans trouver d’issue.
A rythme nouveau, prière nouvelle. Il est nettement plus difficile, dans la fantaisie et la variété de ces journées, d’insérer coûte que coûte un « temps de prière ».
Mon Dieu, je me sens submergé par tout ce que j’ai à faire cette semaine ! Ces copies à corriger, ces différentes communications à préparer que j’ai eu l’imprudence d’accepter, ces travaux d’étudiants à relire sans compter la pelouse qu’il faut absolument que je tonde, la lettre que je veux écrire à tante Pierrette, cette déclaration d’impôts qu’il faut remplir (et tous ces justificatifs à retrouver) ....
Après m’avoir subtilement poussé aux confidences - elle n’est pas à CVX, mais elle est très bien tout de même - l’amie Solange m’avait emmené manger un baba au rhum (deux, en fait) dans un lieu qui a toujours bercé mes fantasmes : au Train Bleu, le buffet de la Gare Paris-Lyon. Depuis plus d’un siècle, le rendez-vous des élégances voyageuses, l’oasis des gyrovagues fortunés…
Seigneur, depuis plusieurs mois, je me retrouve, pour le travail, à l’étranger. Ce qui m’enthousiasmait est maintenant dur à supporter. Je me rends compte à quel point je suis fils d’une culture. Les amis, les paysages, le climat, l’organisation sociale : tout me manque !
Dimanche matin. Une petite église perdue au fin fond du Tarn, entourée d’une poignée de fermes. Nous sommes de passage. Comme une ou deux fois par an, la communauté paroissiale des alentours honore un « quartier » et ses habitants, à l’occasion d’une fête. Nous arrivons juste à l’heure mais à l’intérieur on chante déjà.
Avec ses détours inspirés par le seul caprice ou la séduction d’un joli nom sur la carte, la route des vacances a parfois la puissance du rêve : elle favorise les retrouvailles improbables, les rencontres incongrues, elle exauce des vœux secrets. Ainsi, en août dernier, dans une Trappe de Belgique, à l’office de Vêpres, dans la lumière dorée, en longue cape laiteuse de novice, j’ai cru reconnaître Martin C.
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