« On peut tout perdre, mais il reste une petite flamme ; même dans la tempête, j’ai découvert qu’il est là. Il m’emmène vers l’autre rive. » Pendant trois jours, le temps d’une retraite, des hommes de la maison d’arrêt de Bois d’Arcy ont « vécu » avec Abraham et Sara sous le chêne de Mambré, la rencontre de Zachée avec Jésus ou encore l’expérience d’une tempête apaisée… Récit. »
Dans le flux continu des occupations qui noircissent notre agenda il est parfois difficile de choisir le plus urgent, le plus indispensable, le plus nécessaire… Situation vécue par Ignace et pour laquelle il proposait quelques repères utiles.
Lecture spirituelle, « lectio divina » sont des expressions qui ont le vent en poupe dans les milieux chrétiens que ce soit les groupes de prière, les mouvements charismatiques ou les groupes de ressourcement spirituel.
Le discernement dans le quotidien de notre vie, nous incite à poser la question de notre relation au Christ, relevant ce qui nous éloigne et ce qui nous rapproche de lui.
Que faire quand dans la prière « il ne se passe rien », que le cœur à cœur avec Dieu reste désespérément vide ? A nous de faire preuve d’imagination et d'initiative.
Comment dire la Résurrection ? A partir de son expérience, chacun privilégie une perpective.
Ces lignes sont nées au pied de la falaise du Mont Saint-Eynard, face au Massif de Belledonne dans lIsère. Elles ont été « empruntées » à la lettre du centre de retraite de Saint Hugues installé à Biviers.
Devant les injustices et l'oppression que subissent certains de nos frères, comment réagir en disciples du Christ ? Deux principes fondamentaux nous aideront à vivre notre réponse selon la manière du Christ. Le respect de la dignité humaine et la présence du Christ en tout homme.
Je suis maître de moi comme de l’univers ! Ce vers déclamatoire de Corneille est loin de caractériser ce qui habituellement se joue dans les relations humaines, lorsque celles-ci tendent à devenir des relations vraies.
Si le monde s’élabore avec l’action politique et les échanges économiques, il se construit aussi avec cette solidarité concrète que les chrétiens appellent l’Agapè et que l’on nomme l’humanitaire dans une morale laïque.
Question tolérance, nous sommes souvent loin de la vertu républicaine ou religieuse qui doit manifester l’ouverture de cœur et d’esprit ! Nos attitudes tendent plus à l’indifférence et risquent de confiner au mépris. Il y a pourtant beaucoup à apprendre, à l'école d'autrui.
Pour un retraitant, s'avouer ses manques et ses faiblesses, être écouté et accueilli tel qu'il est, le fait déjà se mettre en route dans la démarche des exercices.
Notre temps a besoin d'un sage qui, loin de cultiver le profil bas et le compromis se rende capable d'aider ses frères humains à trouver la vraie mesure. il a sa place dans la communauté chrétienne, à côté du prophète.
L'indifférence, pour Ignace, est une attitude de totale disponibilité, d’authentique liberté. Elle m’amène à désirer, à choisir - le moment venu - cela seulement qui m’apparaîtra plus conforme au service de Dieu.
Parfois nous avons peur des questions. Celles que les autres nous posent sur notre foi, celles qui nous viennent au sujet de Dieu, qui nous donnent l'impression de douter, de remettre en cause notre foi.
Les anciens la classaient autre fois au panthéon des vertus. Sans la recherche, l'humilité influence néanmoins aujourd'hui nos comportements.
C’est reparti ! , disions-nous le mois dernier, quand la rentrée profilait ses recommencements, après la parenthèse heureuse des vacances...
Prier, ce n'est pas tenir des discours au Seigneur. « Quand vous priez, ne rabâchez pas comme les païens. Ils s'imaginent que c'est à force de paroles qu'ils se feront exaucer.
Comme nous croyons souvent que tout dépend de nous (et nous avons, certes, notre part de responsabilité en ce monde), nous avons bien des raisons d'être soucieux, fatigués, stressés...
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