Agir généreusement, oui, mais pas n'importe comment. « Que dois-je faire » pour « aider les âmes » le mieux possible en cette époque de la vie de l'Eglise et de la société, se demande longuement Ignace pèlerin en quittant Jérusalem pour revenir en Europe.
0n va souvent plus vite en faisant les choses soi-même. Pas de temps perdu à expliquer ce qui est à faire, ni à défaire ou refaire ce qui a été mal fait. Mais que fait-on en agissant ainsi ? Ignace, lui, n'agit pas seul.
Nous passons notre temps à courir après le temps, à tenter de maîtriser l'écoulement temporel pour le faire rentrer dans les cases de nos agendas.
Agir pour construire quelque chose, oui, mais pas seulement. Dans le Christ, « vous aussi vous êtes intégrés à la construction pour devenir une demeure de Dieu dans l'Esprit… La construction que vous êtes a pour fondation les Apôtres et les prophètes » (Eph. 2, 20).
Le sentiment de culpabilité est, de nos jours, un peu suspect. Il paraît à beaucoup entaché d'un certain relent de « judéo-christianisme » dont les buts implicites seraient de maintenir les individus dans une espèce d'apathie mensongère et oppressive.
Ignace était « contemplatif dans l'action, ce qu'il exprimait habituellement par ces mots : il faut trouver Dieu en toutes choses » écrit son confident Nadal.
A partir d'un certain moment, quoi qu'on fasse, la référence c'est le Christ. Tout le reste est important évidemment. Il faut travailler, manger, dormir, se distraire, faire des projets, rencontrer les autres, et même faire le bien, pratiquer la vertu.
Une vie bouleversée» est le titre du journal qu'Etty Hillesum a tenu à partir de mars 1941. Née de parents juifs, en janvier 1914, à Hilversum aux Pays-Bas, Esther Hillesum fit de brillantes études. Il ne semble pas qu'elle ait reçu d'éducation religieuse...
La victoire perverse du totalitarisme, selon Hannah Arendt, est de faire éclater les solidarités. Par la propagande, l'action insidieuse ou violente, la loi du suspect, l'élimination,...
0n entend dire souvent : si les sectes prospèrent et recrutent tant, c'est parce qu'elles travaillent sur un terrain déserté par les Églises et qu'elles comblent des aspirations religieuses qui n'ont pas trouvé de réponses adéquates dans les institutions traditionnelles...
Au terme de l'époque apostolique, c'est-à-dire approximativement dès le début du IIème siècle, l'Église est donc en possession d'un ensemble de témoignages relatifs au mystère du Verbe incarné : Témoignages complémentaires, mais dont la diversité recommandait une ressaisie synthétique, en face de laquelle pourrait se prendre l'engagement, finalement simple, de la foi.
Les vacances d'été, temps de pause un peu plus long que les week-ends de mai ou les vacances d'hiver, permettent d'entreprendre des activités auxquelles nous ne sommes pas habitués.
Directeur de « Vie Chrétienne » de 1971 à 1977 et maître d'œuvre de plusieurs Suppléments: « Jalons pour un groupe », « Veillez et priez » et « Invitation à la prière », Claude FLIPO est depuis quelques années vice provincial de la Compagnie de Jésus.
Cette année-là, le roi Hérode accueillit les Rois Mages en présence de son astrologue. Après les salutations d'usage, il leur fit part de son étonnement.
Nous avions d’abord pensé programmes, c’est-à-dire objectifs, méthodes, échéances. Mais c’est « à la liberté que nous sommes appelés » (Gal 5, I). C’est pourquoi nous disons « marches ». Marches ininterrompues car nous n’en avons jamais fini avec l’essentiel.
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