Le regret se nourrit de l’imaginaire et procède de l’intérêt, le repentir ne nie pas les faits. Inspiré par Dieu, il les éclaire d’un sens nouveau : l’avenir se fait jour. S'appuyant sur une analyse du philosophe Jean Lacroix, cette réflexion se veut un prolongement spirituel, éclairé par la parabole du prodigue.
Comme pour l’apôtre Pierre, le Christ nous appelle à le suivre, non pas dans l’exigence, mais dans l’invitation au dépouillement pour nous remettre à son amour.
Le prologue de l'Evangile de Jean éclaire d'une lumière singulière le mystère de la naissance du Christ. Mais quelle est véritablement cette lumière de Noël ? Sommes-nous prêts à la recevoir comme le signe vivant et véritable de Dieu fait homme ? Nous fait-elle choisir Jésus comme compagnon, comme frère, comme Dieu ?
Le temps l'Avent est pour nous une ouverture, une invitation à considérer, dans le concret de nos existences, comment l'amour de Dieu nous a toujours précédés. Dans l'attente de celui qui nous est annoncé, nous nous tenons prêts...
Comment cela est-il possible ? A la question première et légitime sur les miracles opérés par le Christ, la réponse ne peut se chercher que dans une invitation à la foi, où le signe prime sur le prodige.
La mise en regard d'une interrogation de Saint Paul et des visions des psalmistes sur l'au-delà, cet « après la vie », nous provoque dans notre manière d'entendre le message d'amour du Christ et de son Père.
Quarante ans après Vatican II, l'attrait pour la Bible n'a peut-être jamais été aussi sensible chez les chrétiens. Mais comment passons-nous de l'Ecriture à une Parole vivante, adressée à des hommes et des femmes dans la réalité de l'histoire de ce temps ?
Dans les Exercices de seconde semaine, Saint Ignace fait demander à son retraitant une connaissance intérieure du Seigneur qui, pour moi, s'est fait homme. ( N°104) Alors comment connaître et reconnaître celui qui entre dans l'histoire humaine pour en faire une histoire divine ?
Première messagère de la Résurrection, Marie-Madeleine fait la découverte, au coeur de l'absence, du mystère de la présence.
La parabole du père et des deux fils nous montre que, si le père ne met pas des conditions à l'amour qu'il offre, il ya des conditions, de la part des fils, pour l'accueillir et en vivre.
La contemplation de la nativité nous aide à grandir dans la connaissance intérieure du seigneur qui pour nous s’est fait homme, pour que nous l’aimions et le suivions davantage. C’est ce à quoi nous invite Ignace...
Le jugement chrétien est toujours une invitation à la vérité et à la conversion. Juges et transgresseurs sont invités à s’en rappeler et à en tenir compte, chacun à sa place...
Le père Paul Beauchamp, jésuite et exégète est décédé au mois de mai dernier. Auteur de nombreux livres, il a surtout marqué par son enseignement de la Bible au Centre de Sèvres. A plusieurs occasions Vie Chrétienne a publié ses articles. Il nous a semblé intéressant de reprendre celui-ci, paru en 1986, rédigé sous la forme d'un entretien...
Contourner, éviter les colères de Jésus et de son Père dans l'Ecriture, revient à nier le mal et à se fermer le chemin du dialogue et du pardon avec le Père et le Fils.
Au matin de la résurrection, Dieu n'a d'autre puissance que celle de la joie. Une joie qui peut paraître disproportionnée à nos attentes, nos conforts, nos petitesses. Surgissante dans nos vies, gratuite, elle poursuit sa course à travers notre désir de la transmettre.
L'épisode qui relate la rivalité entre Caïn et Abel, aboutissant à la mort de ce dernier, nous renvoie à notre désir de reconnaissance, d'être agréé, à cette sourde rivalité qui s'insinue dans notre cœur, jusqu'à l'enfermement.
On n'a jamais acquis pour toujours une béatitude, que ce soit celle de la pauvreté, celle de la douceur, celle des larmes... On y revient pour se les approprier davantage. Mais il y a comme une logique, une pédagogie de la vie chrétienne, cachée dans l'ordre où Jésus les énonce.
Marthe, Marthe, tu te soucies et t'agites pour beaucoup de choses, pourtant une seule chose suffit. C'est Marie qui a choisi la meilleure part, elle ne lui sera pas enlevée. Luc 10, 38-42.
Le passage de saint Marc où le Christ guérit l'enfant épileptique illustre une guérison fondamentale pour les apôtres et pour tout homme qui désire devenir disciple de Jésus et participer à sa mission salvatrice.
Le temps de Pâques semble déjà derrière nous. Mais la personnalité de l'apôtre Thomas nous est si proche! Nous pouvons profiter de ce temps d'été pour redécouvrir dans l'évangile de Jean cet homme au caractère entier, dont le dernier dialogue avec Jésus nous montre la douce humilité de ce dernier face à ses exigences et nous renvoie à notre amour pour Dieu.
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