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Témoignages - Revue N°44 - Novembre 2016
Faut-il s'anesthésier sur les réseaux sociaux ?
Je dois bien admettre que mes journées associent essentiellement
leur rythme à celui de mon activité sur Facebook, ce qui par conséquent me donne le droit de témoigner d’une certaine dépendance vis-à-vis de l’image et de son réel impact dans ma vie.
Une image, même virtuelle, a le pouvoir d’éveiller notre sensibilité au même titre qu’une parole.
Je n’accorde évidemment pas la même importance pour chacune des images que je rencontre sur Facebook,
mais je me dois de constater que je ne choisis pas non plus le contenu sur lequel je tombe régulièrement.
Et c’est là le point faible de cette liberté d’expression que promeuvent les réseaux sociaux.

Je suis trop souvent choquée par des images, choquée par leur contenu ou par leur message.
Choquée par leur radicalité.
Je ne comprends pas que n’importe qui puisse tomber sur une vidéo de décapitations.
Je ne comprends pas que l’on puisse se retrouver nez à nez avec un visage déchiqueté.
La réalité du monde a toute sa place sur facebook, la dénonciation aussi, mais on finit par atteindre des personnes dans leur propre chair, non dans un système électronique.
Faut-il s’anesthésier de toute sensibilité ?
Faut-il cesser de s’abonner à l’actualité ?
Quoiqu’il en soit, il faut être attentif à ce que notre liberté ne soit pas blessée par cet excès de « buzz »
qui attise la haine et ne rend justice à personne.
Face à cela, la beauté.
Il n’y pas de plus belle réponse à donner au mal que celle du bien.
Découvrir des paysages, des sourires, de la joie…
c’est aussi à cela que nous sommes appelés en contribuant au bien commun de ces réseaux sociaux.
J’essaye de tourner mon activité dans ce sens.
Même si souvent, je réagis au quart de tour sur certains faits d’actualité.
Je dois aussi avouer que je cours assez régulièrement après les « j’aime »
et les approbations de la majorité, pour ma propre satisfaction.
Mais je conserve un certain besoin de partager ce qui me touche,
ce qui me rend heureuse, ce qui me plaît, pour le bonheur et la curiosité de chacun.
En ce qui concerne l’image de la femme sur Facebook,
ce n’est une surprise pour personne, il existe aussi une forte injustice.
La beauté est parfois considérée comme un excès, une provocation.
Mais c’est un combat qui existe depuis toujours…
leur rythme à celui de mon activité sur Facebook, ce qui par conséquent me donne le droit de témoigner d’une certaine dépendance vis-à-vis de l’image et de son réel impact dans ma vie.
Une image, même virtuelle, a le pouvoir d’éveiller notre sensibilité au même titre qu’une parole.
Je n’accorde évidemment pas la même importance pour chacune des images que je rencontre sur Facebook,
mais je me dois de constater que je ne choisis pas non plus le contenu sur lequel je tombe régulièrement.
Et c’est là le point faible de cette liberté d’expression que promeuvent les réseaux sociaux.

Je suis trop souvent choquée par des images, choquée par leur contenu ou par leur message.
Choquée par leur radicalité.
Je ne comprends pas que n’importe qui puisse tomber sur une vidéo de décapitations.
Je ne comprends pas que l’on puisse se retrouver nez à nez avec un visage déchiqueté.
La réalité du monde a toute sa place sur facebook, la dénonciation aussi, mais on finit par atteindre des personnes dans leur propre chair, non dans un système électronique.
Faut-il s’anesthésier de toute sensibilité ?
Faut-il cesser de s’abonner à l’actualité ?
Quoiqu’il en soit, il faut être attentif à ce que notre liberté ne soit pas blessée par cet excès de « buzz »
qui attise la haine et ne rend justice à personne.
Face à cela, la beauté.
Il n’y pas de plus belle réponse à donner au mal que celle du bien.
Découvrir des paysages, des sourires, de la joie…
c’est aussi à cela que nous sommes appelés en contribuant au bien commun de ces réseaux sociaux.
J’essaye de tourner mon activité dans ce sens.
Même si souvent, je réagis au quart de tour sur certains faits d’actualité.
Je dois aussi avouer que je cours assez régulièrement après les « j’aime »
et les approbations de la majorité, pour ma propre satisfaction.
Mais je conserve un certain besoin de partager ce qui me touche,
ce qui me rend heureuse, ce qui me plaît, pour le bonheur et la curiosité de chacun.
En ce qui concerne l’image de la femme sur Facebook,
ce n’est une surprise pour personne, il existe aussi une forte injustice.
La beauté est parfois considérée comme un excès, une provocation.
Mais c’est un combat qui existe depuis toujours…
Maud
crédit photo : Tanys04/istock
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