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Témoignages - Revue N°49 - Septembre 2017
Reconnaitre la richesse de l'autre
Comme protestant j’ai longtemps évité la communion.
Je ne me sentais pas vraiment invité, et j’avais l’impression de ne pas vivre la même chose que les catholiques.
Depuis quelques années je communie presque toujours à la messe,
car c’est le don du Christ qui est au centre de cet acte,
et je crois en sa présence réelle comme mes frères catholiques,
même si elle est pour moi spirituelle.
J’ai du mal à comprendre pourquoi ma femme Marie ne communie pas chez les protestants,
et le fait que mes enfants non plus est une déception pour moi.
Depuis peu, Marie dis dans le credo « je crois en l’église universelle » et non plus « catholique ».
Je me sens reconnu quand elle le prononce et c’est avec plaisir que je tends l’oreille à ce moment-là.
Je trouve que l’église catholique a parfois des prérogatives d’universalité
qui sont blessantes pour les chrétiens d’autres confessions.
Il m’arrive de quitter la messe en claquant la porte tellement je suis excédé
par les œillères que donnent certains célébrants à leur messe.
Je trouve chez les catholiques un sens de la communauté qui est bienfaisant :
les protestants privilégient la relation personnelle à Dieu d’une manière qui conduit parfois à l’isolement.
Le fait de reconnaître dans la foi des autres la même présence de Dieu est libérateur.
J’aime aussi le sens de la liturgie et du beau dans les célébrations catholiques.
Régulièrement, porté par la beauté des chants et des symboles,
les larmes me viennent aux yeux et je me dis que le sens de toute célébration
est avant tout de dire à Dieu combien il est grand et beau.
Nous avons plus de retenue – d’austérité ?- dans notre tradition réformée.
Nos différences avec Marie nous questionnent régulièrement,
et nous enrichissent bien plus qu’elles nous divisent.
La prière est un socle commun et notre bien le plus précieux, que nous avons la chance de partager.
Je ne me sentais pas vraiment invité, et j’avais l’impression de ne pas vivre la même chose que les catholiques.
Depuis quelques années je communie presque toujours à la messe,
car c’est le don du Christ qui est au centre de cet acte,
et je crois en sa présence réelle comme mes frères catholiques,
même si elle est pour moi spirituelle.
J’ai du mal à comprendre pourquoi ma femme Marie ne communie pas chez les protestants,
et le fait que mes enfants non plus est une déception pour moi.
Depuis peu, Marie dis dans le credo « je crois en l’église universelle » et non plus « catholique ».
Je me sens reconnu quand elle le prononce et c’est avec plaisir que je tends l’oreille à ce moment-là.
Je trouve que l’église catholique a parfois des prérogatives d’universalité
qui sont blessantes pour les chrétiens d’autres confessions.
Il m’arrive de quitter la messe en claquant la porte tellement je suis excédé
par les œillères que donnent certains célébrants à leur messe.
Je trouve chez les catholiques un sens de la communauté qui est bienfaisant :
les protestants privilégient la relation personnelle à Dieu d’une manière qui conduit parfois à l’isolement.
Le fait de reconnaître dans la foi des autres la même présence de Dieu est libérateur.
J’aime aussi le sens de la liturgie et du beau dans les célébrations catholiques.
Régulièrement, porté par la beauté des chants et des symboles,
les larmes me viennent aux yeux et je me dis que le sens de toute célébration
est avant tout de dire à Dieu combien il est grand et beau.
Nous avons plus de retenue – d’austérité ?- dans notre tradition réformée.
Nos différences avec Marie nous questionnent régulièrement,
et nous enrichissent bien plus qu’elles nous divisent.
La prière est un socle commun et notre bien le plus précieux, que nous avons la chance de partager.
Guillaume